« WE CAN DO IT » : ÉVITER PLUS DE 600 000 CAS DE CANCER PAR AN DANS LE MONDE
C’est déjà il y a 13 ans que le Centre International de Recherches contre le Cancer a reconnu le papillomavirus humain de type 16 comme faisant partie des facteurs de risque (en plus du tabagisme et l’alcool), pour le carcinome épidermoïde de l’oropharynx (OPSCC) et le carcinome épidermoïde amygdalien (TSCC). Et c’est en 2006 que la Food and Drug Administration (FDA) recommande aux femmes les vaccins contre le cancer du col. Dans le même temps on constate dans certains pays occidentaux une augmentation épidémique de l’incidence des cancers de l’OPSCC, en particulier du TSCC et du cancer de la base de la langue (BOTSCC), représentent ensemble 80 à 90% de tous les OPSCC et affectant principalement les hommes alors que le tabagisme est en baisse. Cette « épidémie » a finalement pu être attribuée à une augmentation de cas positifs de contamination HPV et dès lors les scientifiques ont suggéré de vacciner aussi les garçons alors que cette vaccination n’était recommandée en 2006 que pour prévenir le cancer du col par la Food and Drug Administration (FDA). Les auteurs concluent que nous avons aujourd’hui la possibilité d’éliminer plusieurs types de HPV à haut risque chez les jeunes générations et d’éviter ainsi plus de 600 000 cas de cancer par an dans le monde. La vaccination des garçons contre le HPV des garçons ne doit certainement pas être retardée et aux filles et aux garçons et se traduirait par une immunité collective meilleure et plus robuste.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31733108/
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