CANCERS HPV DE LA TÊTE ET DU COU : ILS NE SONT PAS TOUS FACILES À DIAGNOSTIQUER
Le carcinome épidermoïde HPV à haut risque de la tête et du cou (SCC) est le plus souvent retrouvé dans l’oropharynx, mais peut l’être aussi plus rarement être trouvé dans d’autres sites tels que la cavité buccale antérieure et le tractus nasal.
Il est démontré que ce cancer de l’oropharynx (OPHCC) a un pronostic plus favorable que le carcinome épidermoïde de la cavité buccale antérieure classique lié au tabagisme et à l’alcool (CCOS). Les autres cancers HPV (CCS) se développant ailleurs que dans l’oropharynx n’ont pas le même pronostic favorable : ils métastasent volontiers dans les ganglions lymphatiques cervicaux en restant cliniquement et radiologiquement occultes. C’est pourquoi la 8e édition de l’American Joint Commission on Cancer (AJCC 8) propose un système de stadification clinique et pathologique distinct selon la localisation du cancer. Cette revue examine la biologie actuelle du SCC HPV positif, en se concentrant en particulier sur le HPV-OPSCC, c’est-à-dire celui dont le diagnostic comporte le plus de difficultés et de pièges.
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