Le THM est de moins en moins prescrit en raison du « baching » anti-hormones. C’est bien dommage car il y a de plus en plus de femmes qui souffrent de symptômes du Syndrome Génito urinaire de la Ménopause (SGM) et en particulier d’atrophie vulvovaginale avec dyspareunie à la clé, de sexualité anéantie, des symptômes urinaire du SGM parmi lesquels l’Incontinence Urinaire d’Effort (IUE).
Les topiques locaux oestrogéniques doivent être prescrits : ils sont ici efficaces au contraire du THM mais l’adhérence est souvent médiocre car les femmes rechignent à placer 2 ou 3 fois par semaine un produit dans leur vagin avec les éventuels inconvénients (« ça coule, je ne veux pas d’hormones… »)
La rééducation périnéale doit être prescrite en première intention. Elle est efficace, devra être souvent assidue et recommencée lorsque les symptômes réapparaitront après quelques mois ou années.
La pose de bandelette de soutien urétral (TVT/TOT) est une méthode chirurgicale semi-ambulatoire qui est très efficace. Les effets sont durables plusieurs années et les complications sont de l’ordre de 10%.
Enfin les lasers vaginaux en général et la radiofréquence vaginale représentent une nouvelle approche fort intéressante.
Citons par exemple le laser vaginal Erbium : Yag (VEL) qui – sur ce sujet – accumule depuis 2012 des études pilotes, prospectives, une étude randomisée vs placebo et une étude comparative (2019) versus TVT/TOT ayant montré des résultats comparables à la chirurgie.
David ELIA,
Gynécologue,
Paris
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