L’ANSM a réalisé du 5 au 15 novembre 2013 une enquête auprès de 69 établissements français équipés d’au moins un robot Da Vinci (mis sur le marché en 2000, avec 80 appareils en France contre 3 000 dans le reste du monde).
Ce robot est surtout utilisé en urologie (79% en urologie, 8% en gynécologie et 6% en chirurgie digestive). L’agence reçoit annuellement entre 15 et 25 déclarations d’incidents ou de risque d’incidents, (la moitié signalées par l’industriel) pourdes problèmes sans conséquence grave directe pour les patients.
L’enquête retrouve cependant une trentaine d’incidents graves sur les 17146 interventions réalisées depuis 2011 dont un décès lié à une manipulation inappropriée de l’appareil.
L’enquête montre que près de la moitié des incidents graves sont dus à un manque d’expérience et de formation du chirurgien.
David Elia
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/7bbc135f1a183ab2873686b2175bb8b4.pdf
Article paru dans le Genesis N°178 (avril 2014)
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