La prescription de l’hormonothérapie est la règle pour les tumeurs RH+ c’est-à-dire pour la très grande majorité des tumeurs. Son efficacité est prouvée en termes de diminution de risque de récidive. Cette prescription est fort longue et s’étale sur plusieurs années (5 ans minimum). Les effets secondaires sont nombreux et vont de l’atrophie vulvo-vaginale aux fractures ostéoporotiques en passant par les arthralgies et autres symptômes climatériques. Dans le même temps la chimiothérapie est redoutée comme particulièrement agressive. Cette étude fort récente a porté sur 4 262 femmes ayant subi ou non une chimio et dont 75 à 80% avaient subi une hormonothérapie pendant 5 ans. Toutes ces femmes (statut : avant ou après la ménopause) ont constaté une détérioration de leur qualité de vie durant plus de 2 ans après le diagnostic mais c’est dans le groupe hormonothérapie des femmes post-ménopausées que la détérioration a été la plus importante par rapport au groupe ayant subi une chimio. Les auteurs plaident pour de meilleures indications de l’hormonothérapie sans remettre en cause leur efficacité.
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