25 % de nos collègues généralistes ont déjà pensé au suicide.
Et 7,7 % d’entre eux ont déjà mis au point un synopsis précis de leur suicide. Le risque d’avoir des idées suicidaires est d’autant plus grand que l’âge avance : il est multiplié par 3,5 chez les plus de 60 ans et multiplié par 2,6 si le généraliste est aux prises avec des cotisations difficiles à payer : la gestion du cabinet constitue un véritable problème pour certains qui ont alors un risque d’idées suicidaires multiplié par… 12,9.
Il s’agit là d’une prévalence « anormalement élevée » pour l’auteur de l’étude Lucie Simoens, interne en 5e semestre.
David Elia
www.santementale5962.com/IMG/pdf/conseil_scientifique_de_la_f2rsm_01042014.pdf
Article paru dans le Genesis N°187 (novembre/décembre 2015)
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