C’est tout du moins la conclusion d’une étude canadienne de suivi de 20 ans. On savait que cet acte diminue le risque de second cancer du sein et de cancer de l’ovaire. C’est sur la diminution de la mortalité surtout chez les femmes à récepteurs hormonaux négatifs que conclut l’équipe canadienne à l’ASCO (le congrés annuel de l’American Society of Clinical Oncology ASCO), qui s’est tenu à Chicago jusqu’à début juin 2014.
Les résultats :
La cohorte est faite de 760 femmes de 25 à 65 ans traitées pour un cancer du sein de stade I ou II : 455 ont eu une ovariectomie, avant ou après le diagnostic de cancer du sein. La survie à 20 ans de toute la cohorte est de 74,3%mais après ajustement, la réduction du risque diminue de 34% et perd de sa significativité statistique.
Par contre le bénéfice de l’intervention (diminution significative de 73%) est plus important pour les femmes avec mutation de BRCA1 que de BRCA2 avec RE et RP négatifs.
David Elia
www.jco.ascopubs.org/content/32/15/1547.abstract
Article paru dans le Genesis N°179 (juin 2014)
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