La Depakine et ses génériques confirment leurs risques lorsqu’un foetus est exposé in utero. Maître Charles-Joseph OUDIN, avocat de l’association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (APESAC) note les cas rapportés dans les rapports de pharmacovigilance constitués dès 1994 qui signalent l’alerte quant aux troubles physiques et neurologiques associés à la Depakine pendant la grossesse. Il considère qu’il «n’est pas admissible que l’on ait fait courir un tel risque à ces femmes». Les observations ont été envoyées aux experts judiciaires : 7 cas (de spina bifida, d’encéphalie, de malformations multiples, de souffrance fœtale, de communication intra-ventriculaire, de communication intraauriculaire) y figurent.
David Elia
Article paru dans le Genesis N°186 (septembre/octobre 2015)
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