QUESTIONNEMENT
– Est-ce lié au partenaire actuel ou est-ce depuis toujours ?
– Avez-vous remarqué si c’est en lien avec une prise médicamenteuse (contraception hormonale ou DIUCu, suite d’une antibiothérapie antérieure) ou le cycle hormonal ?
– Cela survient-il à tous les rapports, quels qu’ils soient ?
– Cela survient-il en cas d’autostimulation ?
– La fréquence des rapports sexuels : notamment rapports sexuels fréquents sur une courte période, ces périodes étant elles-mêmes espacées
– Signes d’accompagnement : douleurs vulvaires, dyspareunies d’intromission ou profonde, signes digestifs.
– Utilisation éventuelle de produits pouvant altérer les urines ou la flore vulvo-vaginale (alcool, boissons sucrées, spermicides…).
– Une miction est-elle pratiquée après le rapport ?
– Avez-vous déjà fait des examens (ECBU, recherche IST).
– Qu’avez-vous utilisé comme traitement jusqu’ici (y compris compléments alimentaires)?
BILAN
– Bandelette urinaire : densité des urines, glycosurie, hématurie, protéinurie, leucocyturie, nitrites.
– ECBU si jamais fait ou si récidive moins de 15 jours après le dernier traitement ou à la recherche d’une leucocyturie traînante (biofilm bactérien ?).
– Eliminer Chlamydiae, gonocoque (PCR urines).
– NFS + ferritine, TSH.
– Urée, créatinine, albuminurie seulement si suspicion d’insuffisance rénale.
PROPOSITIONS THÉRAPEUTIQUES
– Boissons non sucrées non alcoolisées >1,5l/j
– Fenêtre d’abstinence pour l’alcool et les boissons sucrées, limiter les aliments sucrés
– Lutte efficace contre la constipation
– Réévaluer le climat hormonal : ajuster la contraception éventuellement
– Bandelettes leuco/nitrites éventuellement glycosurie (non remboursées SS)
Elisabeth LATOUR DE MAREUIL,
Sage-femme libérale,
Enseignante auprès des Université Paris VII, Paris VI, Paris XIII et UVSQ
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