Plaque brillante, rouge-orangé, non infiltrée au toucher siégeant sur le vestibule antérieur (zone sous-clitoridienne) (PHOTO 1)
2. SIGNES :
Typiquement, les plaques sont rouge-violacé, parfois brunâtres, brillantes, non érosives. Elles siègent principalement sur le vestibule (PHOTO 2) et débordent parfois sur toute la face interne des petites lèvres.
3. SIGNES CLINIQUES ASSOCIÉS :
Tout ce qui fragilise la muqueuse vulvaire favorise cette vulvite: atrophie post-ménopausique et lichen scléreux (PHOTO 3) en particulier.
4. SYMPTÔMES ASSOCIÉS :
Le plus souvent l’inconfort est minime, mais il existe parfois un prurit, voire des sensations de brûlure avec dyspareunie.
5. CONTEXTE :
Début après la ménopause et facteurs favorisant l’irritation et l’agression de la muqueuse vulvaire: Infection chronique, chaleur, transpiration, traumatisme, mauvaise hygiène…
6. PARTENAIRE : 0
7. DIAGNOSTIC :
Vulvite à plasmocytes de Zoon. Les principaux diagnostics différentiels sont le lichen plan érosif et les néoplasies intra-vulvaires. Une biopsie est recommandée pour le diagnostic et retrouve une atrophie épidermique, un infiltrat lichénoïde à plasmocytes et de l’hémosidérine dans les macrophages du derme..
8. TRAITEMENT :
Traitement d’une éventuelle cause : infections à répétition, dermites irritatives ou allergiques.
L’efficacité d’un traitement hormonal substitutif si possible et de l’application d’œstrogènes locaux associés à des crèmes nourrissantes ou cicatrisantes n’est pas constante.
Les dermocorticoïdes ne sont pas recommandés.
Article paru dans le Genesis N°179 (juin 2014)
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